Les troubles « dys » sont regroupés en 6 catégories :
1- les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, dans lesquels nous retrouvons la dyslexie et la dysorthographie;
2- les troubles spécifiques du développement du langage oral appelés dysphasie;
3- les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales appelés dyspraxie;
4- les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, plus connus sous l’appellation troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) ;
5- les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques;
6- les troubles spécifiques des activités numériques appelés dyscalculie.
Parmi les enfants touchés par ces troubles (environ 7% des enfants scolarisés), 40% d’entre eux présentent des troubles d’apprentissage associés. Ces troubles peuvent être plus ou moins importants.
Le diagnostic d’un ou de plusieurs troubles « dys » est pluridisciplinaire pour la réalisation de bilans spécifiques et permettant de déterminer la prise en charge la plus adaptée. Le suivi de l’enfant est personnalisé et sa durée est variable en fonction de l’importance des troubles diagnostiqués.
La sophrologie intervient en parallèle avec le suivi médical. Elle ne se substitue pas aux prises en charge mises en place par les thérapeutes intervenant sur les troubles de l’enfant. Les séances peuvent être remboursées par votre assurance complémentaire dans la mesure où je suis sophrologue agréée ASCA.
La sophrologie a une action à deux niveaux dans les troubles « dys », quel que soit le ou les troubles Dys diagnostiqué(s):
- dans la prise de conscience de soi : la sophrologie va aider l’enfant dys à prendre conscience de son corps, de ses sens et ainsi va l’aider à développer sa perception de lui-même ;
- dans la gestion de ses émotions et l’acceptation des difficultés rencontrées : en apprenant à mieux gérer ses émotions et son stress, l’enfant va pouvoir développer la confiance en soi et l’estime de soi. Ceci va lui permettre de développer sa capacité de concentration et de découvrir de nouvelles capacités afin de compenser ses difficultés et investir les prises en charge rééducatives.
La simplicité de la méthode la met à la portée de tous, dès l’âge de 7 ans, parfois même avant si l’enfant en perçoit l’intérêt.
La pratique sophrologique se voudra ludique afin de ne pas ajouter de contrainte « thérapeutique ».
S'agissant plus particulièrement de la dyspraxie.
La sophrologie propose trois axes de travail par rapport à la dyspraxie.
Le premier axe : majeur, concerne l’acquisition et le renforcement de sa perception corporel. En étant conscient de sa posture, des gestes, de sa place et de son positionnement dans l’espace, une meilleure coordination des mouvements va se mettre en place ainsi qu'une plus grande précision
Le deuxième axe : concerne le geste lui-même. La réalisation d’un geste implique la gestion et la coordination de deux paramètres qui sont le temps et l’espace. On apprend ainsi à réaliser certains gestes d’une manière plus mesurée, adaptée, avec un minimum d’efforts et moins de fatigue.
Le troisième axe : est plutôt consacré à la gestion des émotions, du stress, de l’anxiété…..due à la dyspraxie et aux difficultés relationnelles et scolaires qu’elle peut induire. Confronté à des limites physiques que le sujet dyspraxique ressent comme injustes et inexplicables, il ne peut pas vivre comme les autres, jouer, courir ou sauter avec ses camarades, ou profiter pleinement de certaines activités de loisirs, de sports individuels ou collectifs. Un travail est nécessaire pour accepter et apprendre à gérer ces différentes situations parfois quotidiennes qui le mettent en échec aux yeux des autres.
Et puis, il y a aussi la Brain Gym qui peut aider ! Le Brain Gym fonctionne en reliant des "voies neuronales" selon 3 voies : entre l'arrière et l'avant du cerveau (focalisation), entre le haut et le bas du cerveau (centrage) et entre les hémisphères gauche et droit du cerveau (latéralité).
